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Dans le monde entier, des peuples indigènes sont accusés de braconnage parce qu’ils pratiquent une chasse de subsistance. Une telle prohibition viole leurs droits garantis par la législation internationale et les expose aux arrestations arbitraires, aux coups et à la torture.
S’ils sont les mieux placés pour prendre soin de l’environnement, ils sont souvent la cible de mesures anti-braconnage tandis que la cause principale de la disparition de la biodiversité, tels que l’exploitation forestière ou les réseaux de braconnage organisés, reste largement ignorée.
Le 25 mars, des représentants des pays du monde entier se réuniront lors d’une conférence de suivi sur le commerce illégal d’espèces sauvages au Botswana. Lors de la conférence de l’an dernier, le fait que des peuples indigènes qui chassent sur leur territoire pour nourrir leurs familles ne sont pas des braconniers n’avait même pas été mentionné.
Ecrivez aux représentants nord-américains et européens ainsi qu’au directeur général du WWF pour leur demander de veiller à ce que les peuples indigènes ne soient pas le point de mire de la lutte contre le commerce illégal d’espèces sauvages.