© Sarah Shenker
Le président Jair Bolsonaro a ‘déclaré la guerre’ aux peuples autochtones du Brésil.
Il a :
- essayé de retirer le département des affaires autochtones brésilien (la FUNAI), du ministère de la Justice pour le placer sous le contrôle de la ministre Damares Alves, pasteure évangélique faisant l’objet d’une enquête pour incitation à la haine raciale contre les peuples autochtones ;
– essayé de retirer la responsabilité de la démarcation des territoires autochtones à la FUNAI pour la confier au ministère de l’Agriculture, dirigé par des femmes et hommes politiques anti-autochtones liés au lobby agroalimentaire ;
- publié des décrets rendant plus difficile la protection des territoires autochtones et pour surveiller les alliés des peuples autochtones ;
- à travers son discours raciste, encouragé les envahisseurs à voler des terres autochtones et à attaquer des communautés
- et plus encore…
Ces mesures sont une catastrophe pour les peuples autochtones à travers le pays. Le vol de terres, la violence et les maladies apportées par des intrus, y compris le coronavirus, pourraient décimer des dizaines de peuples non contactés.
Mais dans tout le pays, les peuples autochtones ripostent. Ils ne laisseront personne voler leurs terres parce que, sans leurs terres, ils ne peuvent pas survivre.
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