• Agissez
  • Faites un don

Survival

  • Qui sommes-nous?
  • Peuples & campagnes
  • Actualités
  • Deutsch
  • English
  • Español
  • Italiano
  • Nederlands
  • Português
  • Hindi
  • Odia

  • Ce que nous faisons
  • Qui sommes-nous?
  • Peuples & campagnes
  • Actualités
  • Agissez
  • Faites un don
’Aujourd’hui, nous pleurons de joie’

Une célébration de la victoire historique des Bushmen face au gouvernement botswanais, à travers des photos et des témoignages qui révèlent le sens profond de leur lien avec leur terre.

  • *

    Les Bushmen sont les premiers habitants d’Afrique australe. Ils peuvent prétendre être le peuple ‘le plus indigène’ au monde, ayant vécu sur leurs terres bien plus longtemps que quiconque.

    Dans les années 1980, on a découvert au cœur de la Réserve du Kalahari central les plus importants gisements de diamants au monde. Entre 1997 et 2002, la plupart des Bushmen ont été expulsés de leurs villages et conduits dans des camps de relocalisation en dehors de la réserve, où non seulement leurs droits fondamentaux – habitat, nourriture et eau – étaient niés, mais également leur mode de vie qui a forgé l’identité de ce peuple depuis des millénaires.

    Avec le soutien de Survival, les Bushmen ont pu porter leur cas devant les tribunaux. Et ils ont gagné. La Haute Cour a statué que l’expulsion des Bushmen par le gouvernement botswanais était ‘illégale et anticonstitutionnelle’ et qu’ils avaient le droit de vivre librement sur leurs terres ancestrales.

    Sur cette photo, les Bushmen célèbrent leur victoire de 2006.

    ‘Aujourd’hui est le plus beau jour pour nous les Bushmen’, s’était alors réjoui le leader bushman Roy Sesana. ‘Nous avons pleuré si longtemps, mais aujourd’hui, c’est de joie’.

    ‘Nous sommes enfin libres. Les évictions ont été très douloureuses pour mon peuple. J’espère que maintenant nous pourrons retourner sur notre terre’.

    Pour les Bushmen, la terre, c’est la vie.

    © Survival International

  • *

    ‘J’ai été élevé comme un chasseur. Tous nos garçons et nos hommes étaient des chasseurs.

    La chasse, c’est aller à la rencontre des animaux et leur parler. Vous ne volez pas. Vous y allez, et vous demandez’.

    Roy Sesana, Bushman gana, Botswana.

    © Mark Håkansson/Survival

  • *

    ‘Nous étions faits de sable, nous sommes nés ici’.

    Cet endroit est la terre du père du père du père de mon père’.

    Un Bushman, Botswana.

    © Survival International

  • *

    ‘Je ne sais pas lire, mais je peux lire la terre et les animaux. Tous nos enfants le peuvent. S’ils ne le pouvaient pas, ils seraient morts depuis bien longtemps’.

    ‘Vous devez savoir lire les plantes et le sable. Vous devez savoir déterrer les racines pour être en bonne santé.

    Vous laissez une partie de la racine dans le sol pour plus tard, ainsi vos petits-enfants pourront la trouver et la manger.

    Vous apprenez ce que la terre vous enseigne’.

    Roy Sesana, Bushman gana, Botswana.

    © Lottie Davies/Survival

  • *

    ‘Ma terre est très importante. Je recherche des racines sauvages, des fruits sauvages et des animaux sauvages. Je connais toutes les techniques pour survivre dans cette région car mes arrière-grands-parents me les ont enseignées’.

    ‘Mon père m’a emmené au bush et m’a appris à survivre’.

    Xawa Gaima, Bushman gana, Botswana.

    © Mark Håkansson/Survival

  • *

    ‘Si j’allais voir un ministre pour lui demander de partir de chez lui, il penserait que je suis fou’.

    un Bushman, Botswana.

    © Dominick Tyler/Survival

  • *

    ‘Ces camps de relocalisation nous ont transformés en voleurs, en mendiants et en ivrognes.

    Je ne veux pas de cette vie. D’abord ils nous dépossèdent en nous privant de notre terre, de notre gibier et de notre mode de vie.

    Ensuite ils déclarent que nous ne valons rien car nous nous sommes démunis’.

    Jumanda Gakelebone, Bushman gana, Botswana.

    © Dominick Tyler/Survival

  • *

    ‘Laissons-les nous traiter de primitifs. Laissons-les nous qualifier de peuple de l’âge de pierre.

    Notre mode de vie nous convient. Nous avons vu leur développement, et nous ne l’aimons pas’.

    Femme bushman, Botswana.

    © Mark Håkansson/Survival

  • *

    En dépit du verdict de la Haute Cour en 2006 qui donnait droit aux Bushmen de retourner sur leur terre, le gouvernement botswanais a tout tenté pour rendre leur retour impossible, notamment en les empêchant d’accéder à leur puits d’eau qui avait été démantelé pendant les expulsions.

    Les juges de la Haute Cour avaient décrit la situation des Bushmen comme ‘une déchirante histoire de souffrance et de désespoir’.

    En janvier 2011, les Bushmen ont célébré une autre victoire lorsque la Cour d’appel a reconnu leur droit de forer des puits d’eau sur leur terre ancestrale. La Cour a statué qu’empêcher les Bushmen d’accéder à leur puits équivalait à un traitement ‘dégradant’ et contraire à la Constitution du pays.

    Leur lutte n’est cependant pas terminée. Les Bushmen d’Afrique australe sont toujours confrontés au racisme, à la discrimination et à la répression gouvernementale. Ils ont besoin que l’opinion publique internationale se mobilise dans leur lutte pour être perçus comme des égaux et pour faire respecter leur droit fondamental de vivre la vie qu’ils ont choisie.

    ‘Le jour où nous mourrons, une légère brise effacera nos empreintes dans le sable.
    Lorsque le vent cessera, qui dira dans un lointain avenir
    qu’un jour, en des temps immémoriaux, nous avons marché ici ?’

    Poème bushman, Botswana.

    © Dominick Tyler/Survival

  • *

    ‘Ne nous laissez pas en arrière, nous voulons aller de l’avant’.

    Nous suivons notre propre chemin’.

    Dicao Oma, femme bushman.

    © Katherine B. Topolniski/kbt photography

 

Autres galeries

  • 'L'océan est notre univers'

  • Peuples de la vallée de l'Omo

  • ‘Nous étions faits de sable’

  • 'Nous apprenons avec les grands esprits'

  • 'Nous sommes ici pour nos enfants'

  • « Nos âmes se touchent » : les pasteurs sámi de Norvège

  • Peuples des forêts

  • Pêcheurs d'Amazonie

  • Nitassinan : marcher sur les traces des ancêtres innu

  • Les Indiens isolés du Pérou menacés par un projet gazier

  • Olympiens autochtones

  • Les Hadza

  • Peuples des rennes

  • Héroïnes autochtones

  • Les célébrités soutiennent les Awá

  • Mère

  • La fête des pères

  • Les Matsés

  • Savoir-faire et ingéniosité des peuples autochtones

  • Fêtes autochtones

  • Maasai

  • Réfugiés dans notre propre pays

  • Journée mondiale de l'enfance

  • 2013: Une année de succès

  • Le regard engagé de Sebastião Salgado sur les Awá

  • Héroïnes autochtones

  • Opération awá

  • Peuples autochtones du Brésil

  • Les Asháninka

  • Facettes du génocide

  • 'We, The People' Calendrier 2015

  • Pérou andin

  • Voix de la vallée inférieure de l'Omo

  • "We, the People" Calendrier 2016

  • Les peuples indigènes témoignent du changement climatique

  • 9 photographies pour le 9 août, la journée mondiale des peuples autochtones

  • La chasse

 
‘Chaque fois que je vois ces mains, je me réjouis’
Barabaig Tanzanie

  • Depuis 1969 |
  • Bureaux à Londres, Berlin, Madrid, Milan, Paris et San Francisco
  • Organisation reconnue d’utilité publique |
  • © 2001 - 2022 Tous droits réservés |
  • Confidentialité
  • Cookies
  • Contact
  • Espace presse
  • Suivez-nous