Dans les années 1970, scènes de vie des Indiens k’ana de la province de Canas, dans les Andes péruviennes. Chaque photographie est accompagnée d’un poème en quechua et de sa traduction française.

Enfant à côté d’un tas de pommes de terre déshydratées

PAPA MAMA 

Huk ayllupis huk runa warmintin tiyasqa. Chay runap wasinmanqa huk ch’isi iskay sipaskunas chayanku « Taytáy! Mamáy! qurpachariwayku  » nispa. « Qamkunaqa chinkaspachá purichkankichik » nispas wasiyuq warmiqa tapuykun. « Manam chinkaykuchu. Mamaykum runata khuyapayaspa “wakcha runakunata waturikamuychis” nispa kachamuwanku » nispas ninku. Kay runaqa tukuy sunqunwan sipaskunata chaskin. Qhipa paqariymansi chay sipaskunaqa mana kapusqakuchu. Iskaynin llikllallas papa hunt’a watarayachkasqa. Chay llikllakunapiqa imaymana rikch’aq papakunas watarayachkasqa. Chay wasiyuq runaqa ayllumasinkunata waqyachin. Hinaspas llapantin phatminakunku. Chay p’unchawmantas papa mamataqa uywanchik.

LA MERE POMME DE TERRE

	Dans une communauté vivait un couple. Un soir, deux jeunes filles arrivèrent chez eux en demandant leur hospitalité. « Vous avez dû vous perdre » leur demanda la maîtresse de maison. « Nous ne nous sommes pas perdues. Notre mère, qui aime les humains, nous a envoyées ici en nous disant “Allez rendre visite à de pauvres gens”. Ces gens reçurent ces jeunes filles de tout coeur. Le lendemain matin ces jeunes filles n’étaient plus là. Il n’y avait que deux mantes nouées. Dans ces mantes se trouvaient des pommes de terre de toutes variétés. Les habitants de la maison appelèrent les autres gens de la communauté et tous se les partagèrent. Depuis ce jour nous prenons soin de la mère pomme de terre.

Récit de la région de Cuzco. Adapté et traduit par César Itier.

Enfant à côté d’un tas de pommes de terre déshydratées

PAPA MAMA

Huk ayllupis huk runa warmintin tiyasqa. Chay runap wasinmanqa huk ch’isi iskay sipaskunas chayanku « Taytáy! Mamáy! qurpachariwayku » nispa. « Qamkunaqa chinkaspachá purichkankichik » nispas wasiyuq warmiqa tapuykun. « Manam chinkaykuchu. Mamaykum runata khuyapayaspa “wakcha runakunata waturikamuychis” nispa kachamuwanku » nispas ninku. Kay runaqa tukuy sunqunwan sipaskunata chaskin. Qhipa paqariymansi chay sipaskunaqa mana kapusqakuchu. Iskaynin llikllallas papa hunt’a watarayachkasqa. Chay llikllakunapiqa imaymana rikch’aq papakunas watarayachkasqa. Chay wasiyuq runaqa ayllumasinkunata waqyachin. Hinaspas llapantin phatminakunku. Chay p’unchawmantas papa mamataqa uywanchik.

LA MERE POMME DE TERRE

Dans une communauté vivait un couple. Un soir, deux jeunes filles arrivèrent chez eux en demandant leur hospitalité. « Vous avez dû vous perdre » leur demanda la maîtresse de maison. « Nous ne nous sommes pas perdues. Notre mère, qui aime les humains, nous a envoyées ici en nous disant “Allez rendre visite à de pauvres gens”. Ces gens reçurent ces jeunes filles de tout coeur. Le lendemain matin ces jeunes filles n’étaient plus là. Il n’y avait que deux mantes nouées. Dans ces mantes se trouvaient des pommes de terre de toutes variétés. Les habitants de la maison appelèrent les autres gens de la communauté et tous se les partagèrent. Depuis ce jour nous prenons soin de la mère pomme de terre.

Récit de la région de Cuzco. Adapté et traduit par César Itier.

© Jean-Patrick Razon, 1973/Survival

Femmes et enfants assis dans l’herbe

MAMA

Sanp’a warmi pachaq llanthun,
qan kaqtiykin kawsay kamakun,
qan kaqtiyki runa paqarin
inti-killa riqsinanpaq.	
Imasumaq kawsay quyllur
qulqi qhichipraykimanta
p’itikamuq wiqin kayku
waylluqniyki wawakuna.

Douce femme, paisible pénombre sur Terre,
de toi jaillit la vie,
par toi se perpétuent les êtres
pour glorifier le soleil et la lune.
Séduisante étoile de vie,
nous sommes les larmes qui perlent
de tes cils d'argent,
nous, ta progéniture qui t'aimons.

Andrés Alencastre, Taki Parwa, traduction de Odi González.

Femmes et enfants assis dans l’herbe

MAMA

Sanp’a warmi pachaq llanthun,
qan kaqtiykin kawsay kamakun,
qan kaqtiyki runa paqarin
inti-killa riqsinanpaq.
Imasumaq kawsay quyllur
qulqi qhichipraykimanta
p’itikamuq wiqin kayku
waylluqniyki wawakuna.

Douce femme, paisible pénombre sur Terre,
de toi jaillit la vie,
par toi se perpétuent les êtres
pour glorifier le soleil et la lune.
Séduisante étoile de vie,
nous sommes les larmes qui perlent
de tes cils d’argent,
nous, ta progéniture qui t’aimons.

Andrés Alencastre, Taki Parwa, traduction de Odi González.

© Jean-Patrick Razon, 1973/Survival

Deux joueurs de mandoline

IMAPAQ MUNAWARANKI?

Imapaq munawaranki,
imapaq waylluwaranki,
t’ankar kiskachallay,
muradu papaschallay,
wakchata rikukuwaspa
puwrita rikukuwaspa,
t’ankar kiskachallay,
muradu papaschallay?	

POURQUOI M'AS-TU AIME?

Pourquoi m’as-tu aimé,
pourquoi m’as-tu chéri,
petite épine de t’ankar,
petite pomme de terre violette,
voyant que j’étais orphelin,
voyant que j’étais pauvre,
petite épine de t’ankar,
petite pomme de terre violette.

Chanson traditionnelle de la région de Cuzco recueillie par Gloria et Gabriel Escobar. Traduction de César Itier.

Deux joueurs de mandoline

IMAPAQ MUNAWARANKI?

Imapaq munawaranki,
imapaq waylluwaranki,
t’ankar kiskachallay,
muradu papaschallay,
wakchata rikukuwaspa
puwrita rikukuwaspa,
t’ankar kiskachallay,
muradu papaschallay?

POURQUOI M’AS-TU AIME?

Pourquoi m’as-tu aimé,
pourquoi m’as-tu chéri,
petite épine de t’ankar,
petite pomme de terre violette,
voyant que j’étais orphelin,
voyant que j’étais pauvre,
petite épine de t’ankar,
petite pomme de terre violette.

Chanson traditionnelle de la région de Cuzco recueillie par Gloria et Gabriel Escobar. Traduction de César Itier.

© Jean-Patrick Razon, 1973/Survival

Danseurs sur la place de Yanaoca

Q’AYA WATA

Q’aya watay kunanhina
pichá maychá tusushanqa?
Chillkillañan tusushanqa,
ch’ikchillañan tusushanqa.
Haku wawqiy ripushasun
ranchunchisman kanchanchisman,
taytanchispis phiñanñachá,
mamanchispis llakinñachá.	

L'ANNEE PROCHAINE

L’année prochaine, comme aujourd’hui
qui et qui viendront danser ?
Seuls ceux qui sont aujourd’hui en bouton
viendront danser,
seuls viendront danser les bourgeons
d’aujourd’hui !
Allons, mon frère, allons-nous-en
à notre rancho, à notre corral !
Notre père déjà doit être en colère,
notre mère déjà doit être en peine.

Chant de la province de Canas exécuté à la fin des batailles rituelles du Ch’iyaraxe. Traduction de Georges Dumézil. (in : Georges Dumézil, Fêtes et usages des Indiens de Langui (province de Canas, département de Cusco », Journal de la Société des Américanistes, tome XLII, 1953, pp. 1-118, page 18)

Danseurs sur la place de Yanaoca

Q’AYA WATA

Q’aya watay kunanhina
pichá maychá tusushanqa?
Chillkillañan tusushanqa,
ch’ikchillañan tusushanqa.
Haku wawqiy ripushasun
ranchunchisman kanchanchisman,
taytanchispis phiñanñachá,
mamanchispis llakinñachá.

L’ANNEE PROCHAINE

L’année prochaine, comme aujourd’hui
qui et qui viendront danser ?
Seuls ceux qui sont aujourd’hui en bouton
viendront danser,
seuls viendront danser les bourgeons
d’aujourd’hui !
Allons, mon frère, allons-nous-en
à notre rancho, à notre corral !
Notre père déjà doit être en colère,
notre mère déjà doit être en peine.

Chant de la province de Canas exécuté à la fin des batailles rituelles du Ch’iyaraxe. Traduction de Georges Dumézil. (in : Georges Dumézil, Fêtes et usages des Indiens de Langui (province de Canas, département de Cusco », Journal de la Société des Américanistes, tome XLII, 1953, pp. 1-118, page 18)

© Jean-Patrick Razon, 1973/Survival

Foule sur la place de Yanaoca

SAPAN WARANWAYCHALLAY

Chipaychipaymi ripukullasun pasakullasun
kay mamapacha allpachallanchik
ñuqallanchikwan kawsarinanpaq.
Pasasunña ripukusunña
kuchpallaña ankallaña timpukullaspa!	

ARBRE DE WARANWAY SOLITAIRE

Partons,
allons-nous en bien serrés,
pour que notre terre mère
revive grâce à nous.
Partons, allons-nous en
tels des aigles,
telles les pierres qui dévalent les pentes. 

Dida Aguirre, extrait du poème « Sapan waranwaychallay ».

Foule sur la place de Yanaoca

SAPAN WARANWAYCHALLAY

Chipaychipaymi ripukullasun pasakullasun
kay mamapacha allpachallanchik
ñuqallanchikwan kawsarinanpaq.
Pasasunña ripukusunña
kuchpallaña ankallaña timpukullaspa!

ARBRE DE WARANWAY SOLITAIRE

Partons,
allons-nous en bien serrés,
pour que notre terre mère
revive grâce à nous.
Partons, allons-nous en
tels des aigles,
telles les pierres qui dévalent les pentes.

Dida Aguirre, extrait du poème « Sapan waranwaychallay ».

© Jean-Patrick Razon, 1973/Survival

« Banda de música »

YAWAR MAYU

Ama wawqillay mancharinkichu
yawar mayupi rikukushaspa, 
 “ayranpu unullan” ninki.
Wiphalay! Wiphalay!	
Ama wawqillay waqakunkichu
rumi chikchipi rikukushaspa, 
‘kunfitis hank’allan’ ninki,
Wiphalay! Wiphalay!	

FLEUVE DE SANG

N’aie pas peur, mon frère,
si tu te trouves dans un fleuve de sang,
dis : « ce n’est que de l’eau d’ayranpu. »
Ne pleure pas, mon frère,
si tu te trouves sous une grêle de pierres,
dis : « ce ne sont que des grains de maïs grillé. »

Chant des batailles rituelles de Ch’iyaraxi et du pélerinage de Quyllu Rit’i. Traduction de César Itier. 
L’ayranpu est une plante servant à teindre les tissus en rouge.

« Banda de música »

YAWAR MAYU

Ama wawqillay mancharinkichu
yawar mayupi rikukushaspa,
“ayranpu unullan” ninki.
Wiphalay! Wiphalay!
Ama wawqillay waqakunkichu
rumi chikchipi rikukushaspa,
‘kunfitis hank’allan’ ninki,
Wiphalay! Wiphalay!

FLEUVE DE SANG

N’aie pas peur, mon frère,
si tu te trouves dans un fleuve de sang,
dis : « ce n’est que de l’eau d’ayranpu. »
Ne pleure pas, mon frère,
si tu te trouves sous une grêle de pierres,
dis : « ce ne sont que des grains de maïs grillé. »

Chant des batailles rituelles de Ch’iyaraxi et du pélerinage de Quyllu Rit’i. Traduction de César Itier.
L’ayranpu est une plante servant à teindre les tissus en rouge.

© Jean-Patrick Razon, 1973/Survival

Deux jeunes danseuses

KIYU-KIYU

Imallamansis urayamunki,
hayk’allamansis urayamunki,
aqarapilla llikllitachantin
chhullullunkulla husut’achayuq
kiyucha kiyu, kiyucha kiyu?	
Muyuykusunchu kiyu muyuyta?
Tusuykusunchu kiyu tusuyta?
Lluq’imanñataq kiyucha kiyu
pañamanñataq kiyucha kiyu
kiyucha kiyu kiyucha kiyu.

KIYU-KIYU (Un oiseau de la puna)

Pourquoi es-tu descendue
pourquoi es-tu venue,
avec ta mante de neige,
avec tes sandales de glace, 
kiyu, petit kiyu, kiyu, petit kiyu, kiyu ?	
Tournerons-nous comme le kiyu ?
Danserons-nous la danse du kiyu ?
A gauche, kiyu, petit kiyu,
à droite, kiyu, petit kiyu,
kiyu, petit kiyu, kiyu, petit kiyu, kiyu.

Eugenia Carlos Ríos (Ch’aska Anka Ninawaman), Ch’askaschay, traduction de César Itier. 
Le kiyu est un oiseau de la haute puna, vivant près des zones enneigées.

Deux jeunes danseuses

KIYU-KIYU

Imallamansis urayamunki,
hayk’allamansis urayamunki,
aqarapilla llikllitachantin
chhullullunkulla husut’achayuq
kiyucha kiyu, kiyucha kiyu?
Muyuykusunchu kiyu muyuyta?
Tusuykusunchu kiyu tusuyta?
Lluq’imanñataq kiyucha kiyu
pañamanñataq kiyucha kiyu
kiyucha kiyu kiyucha kiyu.

KIYU-KIYU (Un oiseau de la puna)

Pourquoi es-tu descendue
pourquoi es-tu venue,
avec ta mante de neige,
avec tes sandales de glace,
kiyu, petit kiyu, kiyu, petit kiyu, kiyu ?
Tournerons-nous comme le kiyu ?
Danserons-nous la danse du kiyu ?
A gauche, kiyu, petit kiyu,
à droite, kiyu, petit kiyu,
kiyu, petit kiyu, kiyu, petit kiyu, kiyu.

Eugenia Carlos Ríos (Ch’aska Anka Ninawaman), Ch’askaschay, traduction de César Itier.
Le kiyu est un oiseau de la haute puna, vivant près des zones enneigées.

© Jean-Patrick Razon, 1973/Survival

Marché à Hampatura

WIK’UÑACHUS MAMAY KARQAN?

Wik’uñachus mamay karqan,
tarukachus taytay karqan,
urqun q’asan purinaypaq,
chiri wayraq p’intuykusqan?
Puku-puku q’isanpichus
mamallayqa wachawarqan
puku-pukuq uñanhina
tuta p’unchaw waqanaypaq?

MA MERE ETAIT-ELLE UNE VIGOGNE?

Ma mère était-elle une vigogne,
mon père était-il un cerf
pour que j’erre par les monts et les cols
enveloppé par le froid et le vent ?
Ma mère m’a-t-elle donné le jour
dans le nid du puku-puku
pour que je pleure jour et nuit
comme le petit du puku-puku ?

Chanson populaire de la région de Cuzco recueillie par José María Arguedas. Traduction de César Itier. 
La vigogne, la taruka (un cervidé) et l’oiseau puku-puku sont tous des animaux caractéristiques de la puna. Le chant du puku-puku ressemble à des pleurs et on peut l’entendre constamment la nuit comme le jour.

Marché à Hampatura

WIK’UÑACHUS MAMAY KARQAN?

Wik’uñachus mamay karqan,
tarukachus taytay karqan,
urqun q’asan purinaypaq,
chiri wayraq p’intuykusqan?
Puku-puku q’isanpichus
mamallayqa wachawarqan
puku-pukuq uñanhina
tuta p’unchaw waqanaypaq?

MA MERE ETAIT-ELLE UNE VIGOGNE?

Ma mère était-elle une vigogne,
mon père était-il un cerf
pour que j’erre par les monts et les cols
enveloppé par le froid et le vent ?
Ma mère m’a-t-elle donné le jour
dans le nid du puku-puku
pour que je pleure jour et nuit
comme le petit du puku-puku ?

Chanson populaire de la région de Cuzco recueillie par José María Arguedas. Traduction de César Itier.
La vigogne, la taruka (un cervidé) et l’oiseau puku-puku sont tous des animaux caractéristiques de la puna. Le chant du puku-puku ressemble à des pleurs et on peut l’entendre constamment la nuit comme le jour.

© Jean-Patrick Razon, 1973/Survival

Fillettes k'ana

PARIS-PARIS PALOMITA

Llaqtaymanta lluqsirqani,
paris-paris palomita,
imanisparaq kutiykusaq
iskaymanta chullallaña,
iskaymanta sapachallay ?
Wasiymantam hamurqani
paris-paris palomita,
ay, imanisparaq kutiykusaq
iskaymanta sapachallay,
parismanta chullallaña ?	
	
COMME DEUX COLOMBES

Comme deux colombes
nous avons quitté le village,
comment y retournerai-je
sans elle alors que nous étions deux,
seul alors que nous étions deux. 
Comme deux colombes,
nous avons quitté nos maisons,
ay, comment y retournerai-je
seul alors que nous étions deux,
sans elle alors que nous étions deux.

Chanson populaire de la région d’Ayacucho recueillie par José María Arguedas. Traduction de César Itier.

Fillettes k’ana

PARIS-PARIS PALOMITA

Llaqtaymanta lluqsirqani,
paris-paris palomita,
imanisparaq kutiykusaq
iskaymanta chullallaña,
iskaymanta sapachallay ?
Wasiymantam hamurqani
paris-paris palomita,
ay, imanisparaq kutiykusaq
iskaymanta sapachallay,
parismanta chullallaña ?

COMME DEUX COLOMBES

Comme deux colombes
nous avons quitté le village,
comment y retournerai-je
sans elle alors que nous étions deux,
seul alors que nous étions deux.
Comme deux colombes,
nous avons quitté nos maisons,
ay, comment y retournerai-je
seul alors que nous étions deux,
sans elle alors que nous étions deux.

Chanson populaire de la région d’Ayacucho recueillie par José María Arguedas. Traduction de César Itier.

© Jean-Patrick Razon, 1973/Survival

Départ pour Quyllurit’i

SEÑOR QUYLLU RIT’I

Ripunay q’asakama,
Señor Quyllu Rit’i,
samiykiwan saminchay,
ñukñu Hisusllay.	

SEIGNEUR NEIGE ETINCELANTE

Jusqu’au col d’où je dois partir,
Seigneur Neige Etincelante,
insuffle-moi de ta force,
doux Jésus.

Transcrit par Catherina Allen (La coca sabe. Coca e identidad cultural en una comunidad andina. Cuzco, CBC, 2002 : 231). Traduction de César Itier.

Paroles que l’on chante sur le chemin du pélerinage du seigneur de Quyllu Rit’i (Neige Etincelante), un pic neigeux de la cordillère de l’Ausangate, assimilé au Christ.

Départ pour Quyllurit’i

SEÑOR QUYLLU RIT’I

Ripunay q’asakama,
Señor Quyllu Rit’i,
samiykiwan saminchay,
ñukñu Hisusllay.

SEIGNEUR NEIGE ETINCELANTE

Jusqu’au col d’où je dois partir,
Seigneur Neige Etincelante,
insuffle-moi de ta force,
doux Jésus.

Transcrit par Catherina Allen (La coca sabe. Coca e identidad cultural en una comunidad andina. Cuzco, CBC, 2002 : 231). Traduction de César Itier.

Paroles que l’on chante sur le chemin du pélerinage du seigneur de Quyllu Rit’i (Neige Etincelante), un pic neigeux de la cordillère de l’Ausangate, assimilé au Christ.

© Jean-Patrick Razon, 1973/Survival

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