"Nous n'aurions pas dû subir cela, nous demandions juste de l'eau."

La police paramilitaire brésilienne a attaqué des Autochtones guarani kaiowá et terena qui manifestaient pour obtenir l'accès à de l'eau potable.

Les agents de police ont ouvert le feu sur les manifestants et ont usé de gaz lacrymogène. Une vingtaine de personnes ont été blessées, dont des enfants. Les forces de l'ordre ont également empêché les ambulances de porter secours aux personnes blessées.

L'eau est rare sur ce territoire autochtone, car il n'y a pas assez de puits. Le peuple guarani kaiowá traverse une crise, conséquence directe du vol de ses terres au profit de l'agro-industrie.

Les autorités régionales et le gouvernement national doivent prendre des mesures pour empêcher que de telles attaques ne se reproduisent. Le fait que les gouvernements successifs n'aient jamais remédié à ce problème constitue une violation du droit brésilien et international. Le Brésil doit respecter les droits des Guarani Kaiowá et de tous ses peuples autochtones.

Combien de temps encore les décideurs politiques vont-ils tolérer ces attaques ?

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