Survival mène campagne depuis des décennies pour les droits des éleveurs de rennes de Sibérie et du nord-est du Canada.

Voici une galerie Spécial Noël avec 12 petites histoires à propos des rennes ou caribous.

Chaque automne, lors de leur migration annuelle, des centaines de rennes traversent les eaux gelées du fjord Kågsundet, en Norvège.

Il faut une semaine à l'ensemble du troupeau pour nager depuis les pâturages d'été de l'île d'Arnøy jusqu'aux terres hivernales du continent.

Chaque automne, lors de leur migration annuelle, des centaines de rennes traversent les eaux gelées du fjord Kågsundet, en Norvège.

Il faut une semaine à l’ensemble du troupeau pour nager depuis les pâturages d’été de l’île d’Arnøy jusqu’aux terres hivernales du continent.

Bien que dans nos société occidentales, le Père Noël soit associé aux rennes naviguant dans le ciel hivernal, pour certains peuples le renne vole depuis des millénaires.

En Mongolie, des représentations de rennes volants sont sculptées sur plus de 500 rochers, connus comme les ‘rochers des rennes’ - dont certains datent de 3 000 ans.

Bien que dans nos société occidentales, le Père Noël soit associé aux rennes naviguant dans le ciel hivernal, pour certains peuples le renne vole depuis des millénaires.

En Mongolie, des représentations de rennes volants sont sculptées sur plus de 500 rochers, connus comme les ‘rochers des rennes’ – dont certains datent de 3 000 ans.

© Brian Dearth

La teneur en matière grasse du lait de renne est de 22%, six fois plus qu'une vache.

La teneur en matière grasse du lait de renne est de 22%, six fois plus qu’une vache.

© Raipon/Survival

Les Evènes croient que le renne a été créé par le dieu céleste Hövki, non seulement pour leur fournir nourriture et moyen de transport sur Terre, mais aussi pour guider l'âme humaine vers le soleil. Ils possèdent plus de 1 500 mots pour décrire les parties du corps, les maladies, la nourriture et le comportement de leurs rennes.

Les Evènes croient que le renne a été créé par le dieu céleste Hövki, non seulement pour leur fournir nourriture et moyen de transport sur Terre, mais aussi pour guider l’âme humaine vers le soleil. Ils possèdent plus de 1 500 mots pour décrire les parties du corps, les maladies, la nourriture et le comportement de leurs rennes.

© Subhankar Banerjee/Survival

En Europe et en Asie, les peuples indigènes cohabitent avec les rennes depuis des millénaires. Le régime stalinien les a privés d'une grande partie de leurs troupeaux, a tué ou emprisonné leurs chamanes et aujourd'hui c'est l'industrie pétrolière qui détruit le lichen dont se nourrissent les rennes.

En Europe et en Asie, les peuples indigènes cohabitent avec les rennes depuis des millénaires. Le régime stalinien les a privés d’une grande partie de leurs troupeaux, a tué ou emprisonné leurs chamanes et aujourd’hui c’est l’industrie pétrolière qui détruit le lichen dont se nourrissent les rennes.

© Jon Spaull

Un voyage épique : les Nenets de la péninsule de Yamal en Sibérie migrent avec leurs rennes en parcourant plus de 1 000 km à travers la toundra glacée et les eaux gelées de l'Ob.

Un voyage épique : les Nenets de la péninsule de Yamal en Sibérie migrent avec leurs rennes en parcourant plus de 1 000 km à travers la toundra glacée et les eaux gelées de l’Ob.

© Steve Morgan

Les Nenets utilisent la peau de renne pour confectionner leurs vêtements. L'homme porte un _malitsa_, fabriqué à partir d'environ 4 peaux de rennes, alors que la femme porte une _yagushka_, faite de 8 peaux de rennes. Tous portent des cuissardes en peau de renne qu'ils remplissent de foin pour les rendre plus chaudes.

Les Nenets utilisent la peau de renne pour confectionner leurs vêtements. L’homme porte un malitsa, fabriqué à partir d’environ 4 peaux de rennes, alors que la femme porte une yagushka, faite de 8 peaux de rennes. Tous portent des cuissardes en peau de renne qu’ils remplissent de foin pour les rendre plus chaudes.

© Steve Morgan

Aucune partie du caribou n'est gaspillée. Les Innu du nord-est du Canada vivent depuis près de 8 000 ans en suivant et chassant les grands troupeaux de caribous en migration.

Ils doivent scrupuleusement partager la viande et préserver les os des pattes avec précaution; les jeter serait manquer de respect au _Kanipinikat Sikeu_, l'esprit Maître des caribous. Les bois sont accrochés en haut des arbres en signe de respect.

Aucune partie du caribou n’est gaspillée. Les Innu du nord-est du Canada vivent depuis près de 8 000 ans en suivant et chassant les grands troupeaux de caribous en migration.

Ils doivent scrupuleusement partager la viande et préserver les os des pattes avec précaution; les jeter serait manquer de respect au Kanipinikat Sikeu, l’esprit Maître des caribous. Les bois sont accrochés en haut des arbres en signe de respect.

© Joanna Eede/Survival

Dans la mythologie innu, un homme s'en va vivre avec les caribous. Il épouse une femelle du troupeau et se transforme lui-même en caribou, devenant ainsi le Maître des caribous.

Dans la mythologie innu, un homme s’en va vivre avec les caribous. Il épouse une femelle du troupeau et se transforme lui-même en caribou, devenant ainsi le Maître des caribous.

© Alex Andrew

Les rennes peuvent réguler la température de leur corps en réduisant la température du sang dans leurs pattes et ainsi transmettre de la chaleur dans le reste du corps. Les bois tombent et repoussent chaque année pour atteindre leur plein développement durant la période de rut.

Les rennes peuvent réguler la température de leur corps en réduisant la température du sang dans leurs pattes et ainsi transmettre de la chaleur dans le reste du corps. Les bois tombent et repoussent chaque année pour atteindre leur plein développement durant la période de rut.

© Raipon/Survival

Chaque berger nenets possède un renne sacré qui ne doit être ni harnaché ni abattu jusqu'à ce qu'il ne soit plus en mesure de marcher.

Chaque berger nenets possède un renne sacré qui ne doit être ni harnaché ni abattu jusqu’à ce qu’il ne soit plus en mesure de marcher.

© Steve Morgan

Une femme sámi surveille son troupeau de rennes.

En 1898, le _Manitoban_ transportait une charge inhabituelle : plus de 100 bergers sámi (autrefois appelés Lapons), 500 rennes et suffisamment de mousse pour nourrir les animaux durant la traversée de l'Atlantique jusqu'à New York.

Trois semaines plus tard, arrivés à bon port, les Sámi et leurs rennes entreprirent la traversée des Rocheuses jusqu'en Alaska.

Ils faisaient partie du ‘Projet Rennes’ qui consistait à introduire l'élevage de rennes chez les Inuit d'Alaska, une initiative à laquelle les Tchouktche de Sibérie avaient contribué plusieurs années auparavant.

Une femme sámi surveille son troupeau de rennes.

En 1898, le Manitoban transportait une charge inhabituelle : plus de 100 bergers sámi (autrefois appelés Lapons), 500 rennes et suffisamment de mousse pour nourrir les animaux durant la traversée de l’Atlantique jusqu’à New York.

Trois semaines plus tard, arrivés à bon port, les Sámi et leurs rennes entreprirent la traversée des Rocheuses jusqu’en Alaska.

Ils faisaient partie du ‘Projet Rennes’ qui consistait à introduire l’élevage de rennes chez les Inuit d’Alaska, une initiative à laquelle les Tchouktche de Sibérie avaient contribué plusieurs années auparavant.

© Jason Roberts

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