“Depuis que ce site a été déclaré au patrimoine mondial, notre vie est plus difficile chaque jour.”
Kampu, un jeune Autochtone du peuple karen, du parc national de Kaeng Krachan en Thaïlande, décrit la terrible situation à laquelle son peuple est confronté depuis que leur territoire a été classé au patrimoine mondial.
Bien que l’UNESCO ait été informée d’une longue histoire de violations des droits humains dans le parc, notamment de brutales expulsions, de l’incendie du village de Kampu, de multiples arrestations et de l’assassinat du militant karen Pholachi “Billy” Rakchongcharoen en 2014, elle a décidé d’ajouter le parc national de Kaeng Krachan à sa liste des sites classés au patrimoine mondial en 2021.
Aujourd’hui, les Karen n’ont plus le droit de pratiquer la rotation des cultures dans le site classé, une pratique fondamentale pour leur mode de vie. Ils affirment que, sans leurs terres, “les Karen disparaîtront”.
Malheureusement, les Karen font partie des très nombreuses victimes de l’UNESCO.
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