Un site minier d'Alaska mis en cause par les populations locales

16 Février 2011

Les mines à ciel ouvert comme celle-ci en Papouasie occidentale ont dévasté les communautés indigènes locales. © Daniel Start/Survival

Cette page a été créée en 2011 et pourrait contenir des termes à présent obsolètes.

Le projet d’une gigantesque mine à ciel ouvert dans la baie de Bristol au sud-ouest de l’Alaska doit être étudié par l’Agence nord-américaine de protection de l’environnement (EPA) suite à l’opposition massive des peuples indigènes de la région.

En réponse à une pétition signée par neuf tribus de la région, l’EPA va ‘procéder à une évaluation scientifique du bassin versant de la baie de Bristol pour étudier l’impact de ces futurs projets de développement à grande échelle sur la qualité de l’eau et … la pêche au saumon’.

C’est dans la baie de Bristol que s’effectuent les plus grandes migrations de saumons sockeye qui, selon l’administrateur régional de l’EPA, Dennis McLerran, sont ‘indispensables à la santé, l’environnement et l’économie de l’Alaska’.

La compagnie canadienne Northern Dynasty et la compagnie Anglo American basée à Londres ont le projet ambitieux d’exploiter les grands gisements de cuivre, d’or et de métaux de molybdène de la région.

Les peuples indigènes locaux craignent que la mine qui déchargera jusqu’à 10 milliards de tonnes de déchets dans le cours supérieur des rivières ne détruise l’environnement et le stock de saumons dont ils dépendent des milliers d’années.

Earthwork, une ONG menant campagne contre ce projet minier, a déclaré la semaine dernière : ‘Malgré ces nouvelles positives, la campagne est loin d’être terminée, et nous allons continuer à faire pression … encourager les bijoutiers à signer l’engagement sur la protection de la baie de Bristol et à agir de concert avec les parlementaires et les pêcheurs’.

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