L'Union européenne demande le retrait des camps militaires établis sur les terres indigènes

18 Juin 2009

Chakma, Bangladesh © Mark McEvoy/Survival

Cette page a été créée en 2009 et pourrait contenir des termes à présent obsolètes.

L'Union européenne a expressément demandé au Bangladesh de retirer les camps militaires établis sur le territoire des Jumma et de faciliter la réinstallation de ceux qui ont été expulsés de leurs terres.

Des représentants officiels de l’Union européenne, en visite au Bangladesh, ont demandé au gouvernement d'appliquer l'Accord de paix signé en 1997 avec les Jumma des Chittagong Hill Tracts (CHT).

Les représentants de l’Union européenne ont constaté que plus de 11 ans après la signature du traité, un grand nombre de membres des communautés Jumma déplacées par le conflit des Hill Tracts n’étaient toujours pas retournés sur leurs terres. Elle a également appelé le gouvernement à mettre en place la Commission territoriale afin de résoudre les conflits fonciers et d'organiser des élections aux conseils régionaux.

Le Premier ministre du Bangladesh, Sheikh Hasina, a annoncé à la délégation européenne son intention de mettre en application le traité de paix. Un Comité, dirigé par Syeda Sajeda Chowdhury, vice-président du Parlement, a été créé afin d'en assurer la mise en œuvre.

Des militants locaux ont cependant déploré qu’aucune amélioration n’a été constatée dans la vie des peuples indigènes malgré les promesses d’élections et la création de comités.

Shirin Lira, coordinateur de la Commission des Chittagong Hill Tracts, co-présidée par Lord Avebury, a déclaré : ‘Des violations de droits de l'homme incluant la torture, les meurtres, la répression des moines bouddhistes, les violences sexuelles envers les femmes et les enfants et la dépossession des terres indigènes par les colons bengalis et les militaires, sont régulièrement rapportées’.

Ecrivez une lettre en soutien aux Jumma des Chittagong Hill Tracts

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